Thomas Brinkmann (suite /merci les biomen pour le texte!)
La musique est fonctionnelle par nature... sinon pourquoi avoir des oreilles ? Elle vous fait suer, pleurer, elle vous touche, vous énerve ou vous détend. » C’est une définition toute personnelle que donne Thomas Brinkmann de la chose musicale. Rien d’étonnant à cela : à l’aube du troisième millénaire, l’Allemand s’impose comme un musicien « à part » dans le paysage électro international et recueille un succès certain aussi bien sur les dancefloors qu’auprès des auditeurs intellos. Capable de citer Cioran (cf. Weisse Nächte sur le label Supposé) ou Foucault (le philosophe bien sûr, cf. Tokyo + 1 sur Max Ernst) comme de passer du Polnareff en guise d’intermède pendant ses lives, il jongle sans complexe entre le groove sensuel de la house, l’hypnotisme de la deep techno, parsemant le tout d’effluves expérimentales. Multipliant les labels (Traum Schallplatten, Kompakt, Novamute avec son projet en plusieurs volumes Soul Center) et les expériences, Brinkmann est un architecte sonore à la fois intelligent et sensible.
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